L’AFPS avait choisi la date du 11 mai pour mener une campagne pour la reconnaissance de l’État de Palestine par la France.
Cette date marquait les 70 ans de l’admission à l’ONU de l’État d’Israël alors que la Palestine attend toujours.
Pendant la première quinzaine de mai les groupes locaux de l’AFPS sont allés à la rencontre de la population pour informer et faire signer des cartes pétitions à l’intention du président de la République, lui demandant de respecter le vote du Parlement français de 2014 et de reconnaitre sans plus attendre l’État de Palestine.
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Rendez-vous était fixé le 5 juin pour remettre les 3106 cartes reçues à l’AFPS à la présidence de la République. Quelques centaines d’autres avaient été envoyées directement à l’Élysée.
Nous avons donc remis au conseiller diplomatique du Président de la République une valise pleine de cartes postales : effet garanti. Bien évidement nous ne nous sommes pas contentés de cela. Nous avons développé nos arguments sur l’exigeante nécessité de la reconnaissance de l’État de Palestine comme première affirmation du droit à l’autodétermination du peuple palestinien.
Nous avons également remis notre fiche plaidoyer pour transmission au Président de la République en même temps que les cartes postales.
Sans prendre d’engagement, notre interlocuteur a cependant marqué son intérêt pour notre démarche, dans laquelle la reconnaissance de la Palestine est le point de départ à partir duquel la France, et tous les pays qui la suivront, réaffirmeront leur volonté de jouer un rôle actif dans la recherche d’une solution fondée sur le droit, et d’une approche multilatérale pour le faire respecter. Nous avons aussi souligné l’urgence d’une telle démarche.
Reconnaître l’État de Palestine c’est reconnaître la primauté du droit sur la loi du plus fort et le fait accompli. Nous continuerons à l’affirmer en comptant bien nous faire entendre.